Mot-clé-Noeuds de pêcheur - Fishing knots

Avec les nouvelles techniques et les nouveaux matériaux, les nœuds de pêche évoluent. Il y a bien entendu les incontournables à connaître mais aussi des ligatures parfois surprenantes qu’il ne faut pas négliger.
S’il existe un très grand nombre de nœuds de pêche, il est courant qu’un pêcheur n’en utilise que quelques uns, parmi ceux qu’il trouvera simple à réaliser et dont la fiabilité aura toute sa confiance. L’habitude et le savoir-faire en résultant fait qu’il utilisera toujours les mêmes.

Fiche descriptive et réalisation du Noeud Universel pour le Surfcasting ❤, le nœud de pêche que tout pêcheur au surfcasting devrait apprendre. Simple de réalisation et robuste.

Le nœud de cuillère ou clinch, amélioré ou non, est l’un des nœuds de pêche les plus utilisés. C’est celui que l’on apprend en premier lorsque l’on débute la pêche de loisir. Il s’agit là d’une bonne ligature pour fixer une ligne de pêche à un hameçon, un leurre ou un émerillon.
Les noeuds de cuiller rassemblent également d’autres nœuds que le pêcheur devrait absolument découvrir.

Nouveau, le nœud Bimini twist
Les nœuds de raccord, comme nous pouvons nous en douter, permettent de raccorder deux fils de pêche, un bas de ligne au corps de ligne, de la tresse sur du nylon. Ces ligatures doivent être fines afin de ne pas entraver la glisse au travers des anneaux de la canne. Mes préférés, en fonction des types de fils, sont l’Albright (tresse-nylon) ❤, le noeud d’arraché pour tête de ligne (nylon-nylon et nylon-tresse). L’assemblage boucle dans boucle, s’il ne s’agit pas d’un nœud à proprement parlé, demeure un incontournable pour la pêche au coup.

Il est important pour le pêcheur de bien savoir fixer un hameçon au bas de ligne. Selon qu’il s’agisse d’un hameçon à palette ou à œillet, le nœud à utiliser diffère. Comme toujours lorsqu’il s’agit de ligature, chaque pêcheur donne préférence à ses habitudes.

Les nœuds de potence sont utilisés pour monter un bas de ligne avec son hameçon en dérivation et au dessus du plomb. On parle alors de réaliser un pater noster, une palangrotte.

Pourquoi monter les hameçons soi-même alors que les fabricants les proposent déjà montés? En dehors du plaisir que l’on peut ressentir à faire les choses soi-même, monter "ses" bas de lignes, c’est avoir le choix à la fois du modèle d’hameçon et du fil utilisé ce qui n’est pas le cas avec ceux du commerce. Les caractéristiques dépendent bien sûr du poisson recherché, de l’appât mais également de la nature des fonds et de l’état des lieux. Une empile plus longue, un diamètre plus fort, un montage en direct sur la ligne de pêche tout est alors possible. Au fil des saisons de pêche, une raison économique peut également motiver le pêcheur à les faire soi-même.