Les phares maritimes sont des tours situées sur les cÎtes et les ßles, émettant des signaux lumineux à intervalles réguliers pour guider les navires. Ces structures jouent un rÎle crucial dans la sécurité maritime en indiquant la direction, la distance et les dangers potentiels. Ce guide explore les différents types de phares, leur histoire fascinante et leur importance pour la navigation maritime en France.
Le phare maritime
Un phare maritime est un systĂšme de signalisation employĂ© pour guider la navigation maritime pendant la nuit. Il est constituĂ© d’un puissant systĂšme d’Ă©clairage placĂ© gĂ©nĂ©ralement en haut d’une tour, souvent prĂšs de la cĂŽte ou Ă l’entrĂ©e d’un port. Ils permettent de repĂ©rer les zones dangereuses et les ports par les navires. Lâhistoire des phares dĂ©bute en mer MĂ©diterranĂ©e, dans lâAntiquitĂ©, simples feux de bois se consumant Ă lâair libre au sommet de falaises, puis en haut de tours.
En France, les phares sont administrativement défini comme des établissements remplissant au moins 3 des 4 quatre critÚres suivants :
- une fonction d’atterrissage,
- une hauteur au dessus du sol de plus de 20 mĂštres,
- une portée supérieure à 20 milles,
- un ensemble bĂąti (logements des gardiens).

Définition du mot Phare
phare (nom masculin), latin pharus, du grec pharos, de Pharos, nom propre
Synonyme : fanal.
– www.larousse.fr
RĂŽle des phares
Les phares maritimes sont classés en fonction de leur rÎle et de leur portée. Ils sont également classés en fonction de leur rÎle et de leur portée, ainsi trouve-t-on :
- les phares de pleine mer qui guident la phase dâapproche de la cĂŽte (32 milles marins/ 60 km)
- les phares de jalonnement qui indiquent les chenaux dâaccĂšs et les contours de la cĂŽte (21 miles marins / 40 km) – c’est d’ailleurs bien souvent un simple feu.
- Les phares d’entrĂ©e des ports (15 milles marins / 28 km) – qui peut Ă©galement ĂȘtre un simple feu.
- Les feux secondaires, qui marquent des points particuliers comme des récifs ou des épaves.
1. Une tour
Les phares ont la fonction de guider les navires qui croisent loin des cĂŽtes. Le marin recherche ce que lâon appelle des atterrages le long des cĂŽtes pour savoir oĂč il se trouve. Techniquement ces tours lumineuses devraient proposer une portĂ©e dâau moins 20 milles (37 km) et une hauteur minimale de 15 mĂštres au dessus du niveau de la mer.
(1) Le mille marin ou simplement le nautique dans lâarmĂ©e, est une unitĂ© de longueur utilisĂ©e dans la marine et lâaviation, il vaut 1852 mĂštres.
2. Un feu maritime
Depuis des siĂšcles, la marine distingue les phares de grand atterrissage, toujours Ă Ă©clats blancs trĂšs puissants, tels ceux de Sein et dâOuessant, les phares de jalonnement des cĂŽtes, de puissance moyenne, les phares dâentrĂ©e de port, dont un relativement puissant, considĂ©rĂ© comme phare principal du port.
3. Un logement
Un logement pour le ou les gardiens devient quasi obligatoire. Il est facile de confondre un phare dâun simple feu. Pour lâadministration française, le phare rĂ©pond Ă un nombre de critĂšres prĂ©cis: fonction, hauteur, portĂ©e et infrastructure.
Les feux maritimes
Les feux sont tous les autres moyens de signalisation qui ne remplissent pas pleinement au moins deux des critĂšres prĂ©citĂ©s. Les simples feux balisent lâentrĂ©e des ports ou des chenaux.
Les amers
«Aux premiers temps de la navigation, les marins s’Ă©loignaient rarement des cĂŽtes. MĂȘme lors des longs voyages, ils se dirigeaient grĂące Ă des points de repĂšre connus et situĂ©s le long des rivages, navigant d’un point Ă un autre. Ces points de repĂšres sont appelĂ©s des amers.
Il est Ă©vident qu’il valait mieux Ă©viter de naviguer la nuit et par temps de brouillard. Un amer peut ĂȘtre un arbre remarquable, une colline, un rocher, un bĂątimentâŠAutrement dit tout ce qui peut ĂȘtre reconnu de loin.
De nos jours, les navigateurs cĂŽtiers utilisent toujours les amers pour se repĂ©rer. On a mĂȘme créé des amers artificiels pour aider les marins : balises, bouĂ©es, pylĂŽnes, bateaux feux, phares,…
C’est finalement un repĂšre visuel identifiable sans ambiguĂŻtĂ© utilisable pour prendre des relĂšvements optiques ou pour naviguer sur un alignement.»
– Texte au musĂ©e du phare de Calais
En rĂ©sumĂ© – Questions RĂ©ponses
Quel est le phare le plus puissant de France ?
Le phare du CrĂ©ac’h, sur l’Ăle d’Ouessant est le plus puissant d’Europe : sa portĂ©e est de 59,26 km.
Quel est le plus vieux phare de France ?
Le phare de Cordouan est le plus vieux phare de France encore en activité. Il fut construit en 1611.
Quel est le plus petit phare de France ?
Le feu de la pointe de la croix, situĂ© sur l’Ăźle de Groix, mesure 4 mĂštres de haut et fait de lui le plus petit phare de France.
Quel est le plus grand phare de France ?
Le phare de lâĂźle Vierge est le phare le plus haut de France avec 82,5 mĂštres de hauteur.
Quel est le phare naturel le plus haut du monde ?
Le phare de Cap Carbon est un phare d’atterrissage culminant Ă 225 m au-dessus du niveau de la mer. Il se situe en AlgĂ©rie.
En conclusion, les phares maritimes ne sont pas seulement des balises essentielles pour la navigation, mais aussi des monuments historiques qui tĂ©moignent de l’Ă©volution technologique et de l’importance du commerce maritime. En explorant ces phares, les visiteurs dĂ©couvrent une part importante de l’hĂ©ritage culturel et maritime de la France.
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Initialement écrit en 2018, cet article a été repris et mis à jour en mars 2023.