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Comprendre et prévoir les marées

Connaître la règle des douzièmes et savoir s’en servir est une chose appréciable en mer et particulièrement près des côtes mais cette règle n’est pas tout et il faut de l’expérience et de la jugeote pour pêcher la crevette depuis le cockpit sans s’échouer. Comprendre et prévoir les marées, voici les règles de base, pour ce qui est du bon sens, on vous fait confiance.

1. Le principe des marées

Une masse en attire une autre et plus celles-ci sont proches et importantes et plus intense est cette attirance , c’est une explication dite de vulgarisation scientifique.
De ceci en découle le phénomène des marées. Le soleil masse éloignée mais très importante et la lune très proche (à l’échelle de notre système solaire) attirent la mer qui à force de voir ces deux masses se déplacer forme des flux.

Lorsque ces deux masses sont en opposition ou en conjonction par rapport à la terre (les syzygies1), l’amplitude des marées est importante: la mer monte très haut et descend très bas.
Comme lorsque la lune est opposée au soleil elle nous apparaît entière (Pleine lune) on peut en déduire que l’amplitude des marées sera importante , la même indication nous est fournie par la nouvelle lune où elle ne nous apparaît pas.

indice des marées
indice des marées

Les jours où la lune est en quadrature2 avec le soleil (ou mi- lune), l’amplitude des marées sera donc petite. Ces effets sont légèrement à retard de 1 à 3 jours, avec le plus fort et le plus faible coefficient : ce délai est appelé «âge de la marée».
Les marées sont également très intenses à l’approche des équinoxes car le soleil est alors dans le plan de l’équateur ou il a une forte influence sur le flux.

2. Les coefficients de marée

Pour quantifier l’amplitude des marées on a mis au point l’échelle des coefficients de marée (nombre compris entre 20 et 120)

  • Les plus grandes amplitudes de marées (la mer descend très bas pour remonter très haut) correspondent au coef 120.
  • Les marées moyennes correspondent au coef 70.
  • Les plus petites amplitudes de marées correspondent au coef 20.
  • Les marées dont le coefficient est maximum sont dites de Vives Eaux (VE), mais pour utiliser les tableaux d’horaires de marée, les coefs supérieurs à 70 sont dits de Vives Eaux (VE).
  • Les marées dont le coefficient est minimum sont dites de Mortes Eaux (ME), mais pour utiliser les tableaux d’horaires de marée , les coefs inférieurs à 70 sont dits de Mortes Eaux (ME).
Coefficients des marées
Coefficients des marées

3. Le calcul de marée

L’eau durant la marée ne monte et ne descends pas régulièrement:

  • pendant la 1ère heure d’un douzième
  • pendant la 2ème heure de 2 douzièmes
  • pendant la 3ème heure de 3 douzièmes
  • pendant la 4ème heure de 3 douzièmes
  • pendant la 5ème heure de 2 douzièmes
  • pendant la 6ème heure de 1 douzième

Soit au total 12 douzièmes ce qui correspond au marnage.

Premièrement, réunir toutes les données dont on a besoin:

  • le coefficient de marée: Celui-ci se trouve dans une table du livre de bord.
  • Le port rattaché le plus proche: Il s’agit du port le plus proche qui soit mentionné dans la liste des ports du livre de bord.
  • Le port de référence: C’est le port auquel est rattaché le port rattaché.
  • L’heure qu’il est: C’est indiqué sur ta montre !
  • Les heures de PM et de BM du port de référence:
    On les trouve dans le livre de bord à la date du jour sous la forme suivante :
Tableau des horaires de marées extrait du livre de bord
Tableau des horaires de marées extrait du livre de bord
  • La carte du coin avec les sondes indiquant les profondeurs d’eau.
  • L’état de la mer: parce qu’elle peut influencer la marée ou empêcher le bateau de passer où il veut.
  • La pression barométrique: Celle-ci influence la marée.

Ensuite, suivre les instructions suivantes:

  • Sur les annuaires de marées, les heures sont généralement indiquées en UT, TU ou GMT (ces trois termes signifient: Heure universelle), il faut donc adapter ses heures à nos montres (heure locale):
  • transformer ces heures en minutes (ATTENTION: une heure comprends 60 minutes) .
  • Les caractéristiques de la marée dépendent de l’endroit dans lequel on se situe.
Tableau des corrections extrait du livre de bord
Tableau des corrections extrait du livre de bord

4. La recherche d’une hauteur

vous cherchez une hauteur d’eau à un instant donné :
Dans le tableau de Jean ne considérez que l’heure marée qui encadre l’heure qui vous intéresse (soit une seule ligne).

  • Trouvez le temps écoulé depuis le début de l’heure marée .
  • Trouvez la durée en minutes de l’heure marée .
  • Trouvez la hauteur d’eau qui s’est écoulée depuis le début de l’heure marée (Attention , en une heure marée il s’écoule entre 1 et 3 douzièmes) – Il s’agit d’une règle de trois :
Hdhm = ( Tdhm / hm ) x Hhm

Où :
Hdhm = Hauteur écoulée depuis le début de l’heure marée
Tdhm = Temps écoulé depuis le début de l’heure marée
hm = durée de l’heure marée
Hhm = Hauteur d’eau écoulée durant cette heure marée

  • Ensuite à cette valeur (Hdhm), additionner la hauteur qui existait au début de cette heure marée :
H = Hdhm + Hdebhm

Où :
Hdebhm = Hauteur qui existait au début de cette heure marée
H = Hauteur recherchée en mètres .

Ensuite avec les résultats de ce calcul , vous connaissez la hauteur d’eau à une heure donnée par rapport au zéro des cartes .
Mais il faut adapter ces infos aux caractéristiques du bord , au fond et aux conditions de mer .
Pour cela venez consulter le paragraphe précédent (point 3.l’interprétation du calcul de marée)

5. La recherche d’une heure

Vous cherchez une heure pour une hauteur d’eau donnée :

Dans le tableau de Jean ne considérez que l’heure marée qui encadre la hauteur d’eau qui vous intéresse (soit une seule ligne).

  • Trouvez la hauteur d’eau qui s’est écoulée depuis le début de l’heure marée (Attention , en une heure marée il s’écoule entre 1 et 3 douzièmes)
  • Trouvez la hauteur d’eau qui s’est écoulée depuis le début de l’heure marée .
  • Trouvez la durée en minutes de l’heure marée .
  • Trouvez le temps écoulé depuis le début de l’heure marée . (il s’agit d’une règle de trois) :
Tdhm = ( Hdhm / Hhm ) x hm

Où :
Hdhm = Hauteur écoulée depuis le début de l’heure marée
Tdhm = Temps écoulé depuis le début de l’heure marée
hm = durée de l’heure marée
Hhm = Hauteur d’eau écoulée durant cette heure marée

  • Ensuite a cette valeur (Tdhm), additionner l’heure du début de cette heure marée :
h = Tdhm + Tdebhm

Où :
Tdebhm = heure du début de cette heure marée
h = heure recherchée en minutes .

Ensuite avec les résultats de ce calcul , vous connaissez l’heure à laquelle vous aurez une hauteur donnée par rapport au zéro des cartes .
Mais il faut adapter ces infos aux caractéristiques du bord , au fond et aux conditions de mer .
Pour cela venez consulter le paragraphe précédent (point 3.l’interprétation du calcul de marée)

6. L’interprétation du calcul de marée

Apres avoir effectué son calcul de marée, il faut l’adapter aux caractéristiques du bord, au fond et aux conditions de mer :

  • Pour savoir quelle profondeur d’eau il y a en un point donné, il faut additionner la hauteur d’eau trouvée à la sonde (notée sur la carte).
    Si elle est « découvrante » (soulignée) une sonde est négative, si elle est non « découvrante » (non soulignée), elle est positive.
  • Pour savoir si son bateau peut passer sur une sonde, il faut à la profondeur d’eau trouvée par le calcul retrancher le tirant d’eau et le pied de pilote (ce dernier est sujet à conditions).
  • Le clapot : Il est bon de le prendre en compte, en effet vous pouvez finir votre calcul en pensant que vous aurez un mètre de fond sous votre quille mais si houle il y a votre bateau touchera dans le fond des vagues.
Remarques
Remarques sur le calcul de marée:
Un cycle de marée dure en moyenne 12h25 ce qui signifie que nous avons le plus souvent deux PM et deux BM par jour (sauf 2 fois par mois lunaire, ainsi sur les tables de prévision il y a parfois des trous).
Il est bon de convertir toutes les données horaires en minutes, ainsi on peut les additionner plus facilement (il y a 60 min dans 1 heure). Les cartes françaises sont référencées aux BM de coef 120, il est donc inutile de faire un calcul de marée pour passer au-dessus d’une sonde non soulignée (non découvrant) supérieure au tirant d’eau de notre bateau.
Au moment des PM et BM il existe des périodes appelées « étale » celles ci correspondent aux débuts du premier 1/12 -ème et à la fin du dernier 1/12 -ème, elles ne sont donc déjà incluses dans le calcul.
Les sémaphores indiquent l’état de la marée grâce aux signaux du tableau qui suit:
Les sémaphores indiquent l'état de la marée
Les sémaphores indiquent l’état de la marée

5. La carte marine

Alors qu’à terre on peut toujours suivre un GR, demander son chemin ou suivre les panneaux indicateurs, se repérer en mer n’est pas chose aisée pour celui qui ne connaît pas la carte marine…

5.1 Le cartouche de la carte

Le cartouche est l’encadrement dans lequel on trouve le titre de la carte ainsi que de précieuses informations:

  • Le titre de la carte (généralement le nom de la ou des zone(s) couvertes)
  • L’année de publication (date à laquelle la carte a été imprimée pour la première fois)
  • L’échelle (comme sur les cartes terrestres)
  • La hauteur dans les marées moyennes
  • Niveau de référence des sondes (sur nos cartes niveau de Basse Mer d’une marée de coef 120)
  • Système de projection utilisé (sur nos cartes système de projection de Mercator)
  • Origine des mesures et relevés utilisés pour dresser cette carte
  • Les conseils et remarques concernant l’utilisation de la carte

5.2 Le format des cartes marines

Il est courant de voir les novices confondre le format d’une carte et son échelle.
On rappelle donc que l’échelle est le rapport entre les distances sur le terrain (ici la mer) et la représentation de celles ci sur la carte.
En revanche le format est simplement la taille du papier qui sert à imprimer les cartes.
Ainsi le SHOM (Service Hydrographique et Océanographique de la Marine) propose ses cartes en plusieurs formats:

  • GA (Grand Aigle) = 105 x 75 cm (format le plus courant)
  • A0 = 119 x 84 cm
  • A1 = 59,5 x 84 cm
  • A2 = 42 x 59,5 cm
Remarques
Cartes spéciales:

Il est à préciser que les cartes dont le numéro est suivi de la lettre « P » sont des cartes imprimées sur papier imputrescible qui se plient au format A4 (21 x 29,7 cm) et les cartes dont le numéro est suivi de la lettre « S » sont des cartes imprimées sur papier normal qui se plient au format A4 (21 x 29,7 cm), ce qui est bien pratique sur nos bateaux où la table à cartes est limitée en taille.

5.3 La latitude

Un parallèle est un cercle intersection entre le globe terrestre et l’un des plans parallèle à l’équateur.
Pour pouvoir situer les parallèles entre eux, on a pris comme origine l’équateur.
L’angle entre l’équateur, le centre de la terre et le parallèle est appelé latitude.
Cet angle est mesuré en degrés (appelé degré = 1/360 -ème de cercle), minutes (1/60 -ème de degré) et dixièmes de minutes (1/10 -ème de minute).

Ainsi on peut situer n’importe quel parallèle grâce à un angle (la latitude).
Les angles qui partent vers le Nord sont dit Nord et ceux qui partent vers le Sud sont dit Sud.
Donc si l’on connaît le parallèle sur lequel on se situe, on connaît également sa latitude en indiquant par exemple:
45°33’6 Sud ou 45°33’6 S (S est l’abréviation de Sud)

5.4 La longitude

Un méridien est l’intersection entre un 1/2 plan imaginaire passant par les pôles Nord et Sud et la sphère terrestre.
Pour pouvoir situer les méridiens entre eux, on a pris comme origine le méridien de Greenwich (celui-ci passe par la ville de Greenwich à côté de Londres).
L’angle entre un 1/2 plan passant par les pôles Nord et Sud et le 1/2 plan passant par le pôle Nord, Sud et Greenwich est appelé longitude.
Cet angle est mesuré en degrés (appelé degré = 1/360 -ème de cercle), minutes (1/60 -ème de degré) et dixièmes de minutes (1/10 -ème de minute).

Ainsi on peut situer n’importe quel méridien grâce à un angle (la longitude).
Mais un angle peut être positif ou négatif ainsi +90° correspond également à – 270° (90°+270°=360°).
On limite donc les angles à +ou- 180° en ajoutant que les longitudes qui partent vers l’Est du méridien de Greenwich sont Est et ceux qui partent vers l’Ouest du méridien de Greenwich sont Ouest.
Donc si l’on connaît le méridien sur lequel on se situe, on connaît également sa longitude en indiquant par exemple:
8°40’3 Ouest ou 8°40’3 W (W est l’abréviation de West, Ouest en anglais)

5.5 Le mille nautique

Tout le monde sait qu’un mille nautique correspond à 1852m (1851,85m et des poussières) , mais cette valeur n’a pas été donnée au hasard, elle correspond à une minute de longitude au niveau de l’équateur .
Soit la longueur de l’équateur divisée par le nombre de minutes qu’il y a dans un cercle (divisé par 21600 car 360° * 60′ = 21600′) .
longueur de l’équateur = 40 000 km = 40 000 000 m donc un mille correspond à :
40 000 000 / 21 600 = 1 851,85 m

5.6 Mesurer une distance sur la carte

L’instrument permettant de mesurer les distances sur la carte est le compas à pointes sèches .
On applique les deux pointes (sans percer la carte) a chacune des extrémités de la longueur à mesurer et on reporte cette longueur sur l’échelle des latitudes (échelle verticale à gauche et à droite de la carte) .

Mesurer une distance sur la carte
Mesurer une distance sur la carte

Sachant qu’un mille nautique correspond à une minute de latitude , il ne vous reste plus qu’a compter combien il existe de minutes dans la longueur reporté .
Attention de toujours utiliser l’échelle des latitudes car comme on peut le constater sur ce morceau de carte , une minute de longitude (A) n’est pas égale à une minute de latitude (B) .

 une minute de longitude (A) n'est pas égale à une minute de latitude (B)
une minute de longitude (A) n’est pas égale à une minute de latitude (B)

5.7 Trouver la position d’un point sur la carte

Afin de situer un point sur la carte , il suffit de donner ses coordonnées géographiques (latitude et longitude) , et pour cela il faut :

En latitude :
Tracer une droite verticale jusqu’au premier parallèle rencontré (A) (s’aider de la ligne perpendiculaire au bord de la règle Cras ou avec une règle à parallèles) , puis avec le compas à pointes sèches reporter la longueur (A) de cette droite (en réalité segment de droite) sur l’échelle des latitudes en déplaçant celui-ci horizontalement (au niveau de la ligne verte) .
L’une des extrémités de notre compas se trouve alors sur le parallèle et l’autre sur la valeur de la latitude recherchée qu’il suffit de lire (C) .
En complément de cette valeur , il ne faut pas oublier de préciser s’il s’agit d’une latitude Nord ou Sud (si sur l’échelle des latitudes la graduation est croissante en direction du Nord (voir la flèche bleue sur l’échelle des latitudes), il s’agit d’une latitude Nord et réciproquement) .

Trouver la position d'un point sur la carte
Trouver la position d’un point sur la carte: en latitude

En longitude :
Tracer une droite horizontale jusqu’au premier méridien rencontré (B) (s’aider de la ligne perpendiculaire au bord de la règle Cras ou avec une règle à parallèles) , puis avec le compas à pointes sèches reporter la longueur (B) de cette droite (en réalité segment de droite) sur l’échelle des longitudes en déplaçant celui-ci verticalement (au niveau de la ligne bleue) .
L’une des extrémités de notre compas se trouve alors sur le méridien et l’autre sur la valeur de la longitude recherchée qu’il suffit de lire (D) .
En complément de cette valeur , il ne faut pas oublier de préciser s’il s’agit d’une longitude Est ou Ouest (si sur l’échelle des longitudes la graduation est croissante en direction de l’Ouest (voir la flèche bleue sur l’échelle des longitudes), il s’agit d’une longitude Ouest et réciproquement) .

Trouver la position d'un point sur la carte: en longitude
Trouver la position d’un point sur la carte: en longitude

Il existe une autre méthode qui consiste à reporter directement le point sur les deux échelles, mais cette méthode est à proscrire car peu précise et elle demande des règles de grande longueur .

En conclusion

Ces informations sont essentielles pour la navigation et la pêche côtière, en particulier pour comprendre et prévoir les marées.
Cet article vous a plu ? N’hésitez pas à le partager pour informer vos proches.

Notes

  1. syzygies: conjonction ou opposition d’une planète ou d’un satellite avec le soleil (seules les syzygies du soleil avec la lune influencent les marées)
    syzygies ↩︎
  2. quadrature: position à 90° d’une planète ou d’un satellite avec le soleil (seules les quadratures du soleil avec la lune influencent les marées)
    quadrature ↩︎

Autres définitions

  • jusant: courant de reflux de la mer.
  • flot: courant de flux de la mer.
  • Marnage: différence entre la hauteur d’eau d’une PM (Pleine Mer) et d’une BM (Basse Mer) consécutives (ce qui est valable autant pour une marée montante [de BM vers PM] que descendante [de PM vers BM]).
  • Durée d’un cycle marée: durée du flot plus durée du jusant qui suit (soit la différence entre deux horaires de BM ou PM consécutives).
  • Heure marée: durée de la moitié d’un cycle marée divisé par 6 (une heure marée est à peu près égale à une heure).
  • Estran: Zones que la mer couvre et découvre lors des marées (celles ci sont grisées sur les cartes marines ).
  • Douzième: valeur (en mètres d’eau) égale à un douzième du marnage (soit marnage/12).
  • Heure universelle: Heure du fuseau horaire zéro (0°) qui est l’heure de référence pour le monde, elle est appelée heure UT(Universal Time), GMT (Greenwich Meridian Time ou Greenwich Mean Time) ou encore TU (Temps Universel).
  • heure légale: heure officiellement utilisée dans le pays dans lequel on se trouve.
  • heure locale: Heure fonction de la longitude.
  • port rattaché: Port d’importance secondaire (de petite taille) dont les horaires de marée sont déduits en corrigeant ceux d’un port dit de référence plus important.
    Pour savoir combien d’eau on a sous la quille, on utilisera les horaires port rattaché le plus proche du bateau.
  • port de référence: ce sont les ports principaux pour lesquels des prévisions de marées sont proposées (à nous d’ajuster le calcul en utilisant les corrections).
  • tirant d’eau: profondeur maximum de la partie immergée du bateau (cette partie s’appelle: les œuvres vives).
  • marégraphe / maréographe / maréomètre / puits de marée: enregistreur des mouvements de flux et de reflux de la mer (c’est ainsi que l’on peut déterminer le niveau zéro).
  • pied de pilote: marge de sécurité ajoutée par le pilote au tirant d’eau du bateau.

Publication initiale en 2015. Dernière mise à jour en mars 2022.
Source originale sufmarins.ifrance.com (rip in 2011)
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Temps estimé de lecture : 17 minutes

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