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Les poissons d’eau douce et de mer parfois étranges

Les poissons d’eau douce et de mer présentent des différences fascinantes parfois étranges.

Les poissons d’eau douce, comme la tanche et le saumon, vivent dans des environnements à faible salinité, comme les rivières et les lacs. Ils ont des adaptations physiologiques spécifiques pour maintenir l’équilibre osmotique dans ces conditions.

En revanche, les poissons d’eau de mer, tels que le thon et le maquereau, vivent dans des environnements salins et ont des mécanismes pour gérer l’excès de sel. Certains poissons, comme les esturgeons et les anguilles, peuvent vivre dans les deux types d’eau à différents stades de leur vie.

Les Poissons

Les poissons sont des animaux aquatiques qui respirent grâce à des branchies. Il existe une grande diversité de poissons, tant au niveau de leur forme, de leur taille, de leur couleur, que de leur mode de vie.

Les poissons d’eau douce sont des animaux aquatiques qui vivent dans les rivières, les lacs, les étangs ou les marais. Ils se nourrissent principalement de plantes, d’insectes, de crustacés ou d’autres poissons. Quant aux poissons de mer, ce sont des animaux aquatiques qui vivent dans les océans, les mers ou les estuaires. Ils se nourrissent de plancton, d’algues, de mollusques, de coraux ou d’autres poissons.

Ils présentent des adaptations physiologiques et comportementales à leur milieu de vie. Par exemple, les espèces d’eau douce ont une peau plus perméable que ceux de mer, ce qui leur permet de réguler leur osmorégulation 1. Les poissons de mer ont des branchies plus développées que les poissons d’eau douce, ce qui leur permet de filtrer le sel de l’eau. Autrement dit, les poissons d’eau douce doivent éviter de perdre trop d’eau par osmose, alors que les poissons d’eau salée doivent éviter d’en absorber trop.

Loup de mer (Anarhichadidae)
Loup de mer (Anarhichadidae)

Actinoptérygiens et chondrichtyens ?

Ces espèces sont classées en plusieurs groupes selon leur anatomie, leur mode de reproduction ou leur régime alimentaire. Par exemple, les cartilagineux (requins, raies) ont un squelette composé de cartilage, tandis que les osseux (carpes, saumons) ont un squelette composé d’os.

actinoptérygiens et -chondrichtyens ?
actinoptérygiens et chondrichtyens

Les actinoptérygiens et les chondrichtyens sont deux classes qui se distinguent par la structure de leur squelette.

Les actinoptérygiens ont un squelette osseux, tandis que les chondrichtyens ont un squelette cartilagineux. Les actinoptérygiens regroupent la majorité des espèces actuelles, comme les truites, les saumons, les carpes ou les perches. Les chondrichtyens comprennent les requins, les raies et les chimères.

Ces deux groupes ont des origines évolutives différentes et présentent des adaptations morphologiques et physiologiques variées. Ils se reproduisent de différentes façons, selon leur espèce. Les ovipares (truites, harengs) pondent des œufs fécondés à l’extérieur du corps, tandis que les vivipares (guppys, requins) donnent naissance à des jeunes vivants.

On distingue également les espèces herbivores (tilapias, algues) qui mangent des végétaux, et les carnivores (brochets, thons) lesquels mangent de la chair.

Les grandes familles de poissons

Les océans et les rivières de notre planète abritent une incroyable diversité de vie, et les poissons en sont une composante essentielle. Ces créatures aquatiques sont classées en différentes familles, chacune avec ses caractéristiques uniques et ses adaptations fascinantes. Voici un aperçu des grandes familles de poissons qui peuplent nos eaux.

Les Cyprinidés : Cette famille est l’une des plus vastes et comprend des espèces comme la carpe, le gardon et la brème. Ils sont souvent appelés poissons blancs et se trouvent principalement dans les eaux douces et tempérées.

Les Salmonidés : Incluant le saumon et les différentes espèces de truites, les salmonidés sont réputés pour leur importance tant écologique que commerciale. Ils sont souvent associés à des eaux fraîches et oxygénées, et sont une cible privilégiée pour la pêche sportive.

Les Carnassiers : Cette catégorie regroupe des prédateurs tels que le brochet et le sandre. Ils sont connus pour leur comportement de chasse et sont très appréciés des pêcheurs pour le défi qu’ils représentent.

La classification scientifique des poissons est un domaine complexe qui continue d’évoluer avec les découvertes de nouvelles espèces et l’avancement des techniques de recherche. Les biologistes marins et les ichtyologistes travaillent sans relâche pour mieux comprendre ces créatures et les protéger, car elles sont souvent menacées par les activités humaines telles que la surpêche, la pollution et la destruction des habitats.

Poissons anadromes et catadromes

Les poissons anadromes et catadromes sont des types de poissons migrateurs qui effectuent des migrations entre l’eau douce et l’eau salée, mais dans des directions opposées.

  • Les poissons anadromes, comme le saumon atlantique, naissent en mer et remontent les rivières pour se reproduire en eau douce.
  • En revanche, les poissons catadromes, comme l’anguille européenne, naissent en eau douce et migrent vers la mer pour frayer.

Ces migrations sont essentielles pour leur cycle de vie et leur survie, et elles jouent un rôle crucial dans les écosystèmes aquatiques.


Des poissons parfois étranges

Les poissons étranges des abysses et des profondeurs des océans, malgré leur petite taille, nous rappellent par leur aspect certains films cultes de science-fiction. D’autres, par leur longueur, leur poids ou certaines caractéristiques de leur corps, ressemblent à des monstres et nous interrogent sur les multiples secrets de Mère Nature. Voici quelques exemples.

L’hippocampe, le cheval de mer

Hippocampus hippocampus (Linnaeus, 1758)
Famille : Syngnathidés
Taille : 7 à 15cm
Espèce menacée

L’hippocampe (Hippocampus), communément appelé cheval de mer, est un poisson à nageoires rayonnées de la famille des Syngnathidés. Deux espèces sont présentes le long de nos côtes : l’hippocampe à museau court et l’hippocampe moucheté, que l’on trouve en Méditerranée.

Hippocampus barbouri. - H. Zell, CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons
Hippocampus barbouri.
H. Zell, CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons

Les hippocampes, de drôle de poissons

«Tout le monde en a déjà entendu parler de ces drôles de poissons, mi-poisson, mi-cheval. Mais sont-ils réellement des poissons ?
Les hippocampes ont des branchies, un sang froid, une colonne vertébrale et des écailles, ils appartiennent bien à la famille des poissons. Bien souvent on entend parler des hippocampes des pays tropicaux, mais savez-vous qu’il y a dans la Manche deux espèces sur les trente-cinq référencées sur la planète ? Il s’agit de l’hippocampe à museau court (Hippocampus hippocampus) et l’hippocampe moucheté (Hippocampus ramulosus).

En début d’année, des chercheurs ont officialisé la découverte de cinq nouvelles espèces en Indonésie, dont les hippocampes pygmées d’à peine 11 millimètres ! Ces animaux sont remarquables : tenez-vous bien, après la parade nuptiale et l’accouplement, ce sont les mâles hippocampes, qui portent les petits.
Les hippocampes sont devenus du fait de leur beauté, de leur fragilité, le fer de lance d’un grand nombre d’associations, de protection de l’environnement marin comme Seahorse Project. Des programmes d’études et de conservation sont faits dans les aquariums afin de maîtriser la reproduction de ces animaux, sensibiliser le public sur la fragilité des écosystèmes.

Espèces menacées, protégées par la convention de Washington, et pour certaines inscrites sur la liste rouge internationale, ces animaux fragiles sont réduits en poudre pour les prétendues vertus aphrodisiaques ou, pire, en objets souvenirs, séchés, dans les vitrines. Vous pouvez observer les parades nuptiales des hippocampes à Maréis dans l’un des aquariums qui leur est spécialement dédié.»
ARNAUD DECAIX, aquariophile à Maréis – La Voix du Nord – août 2009

2012 Cheval de mer / Jean-Claude Becqueriaux
Le cheval de mer. – MARÉIS, le Centre de découverte de la pêche en mer Aquarium à Étaples

LES HIPPOCAMPES DU BASSIN D'ARCACHON

LES HIPPOCAMPES DU BASSIN D’ARCACHON / Fabien Douarin
Biologie des Hippocampes et sensibilisation à leur protection sur le Bassin d’Arcachon Comment les reconnaitre, déplacement, nutrition, mimétisme, reproduction, milieu de vie et protection

La baudroie abyssale

La baudroie abyssale, vivant jusqu’à 2000 mètres de profondeur, a été filmée pour la première fois dans son habitat naturel par les scientifiques de l’Institut de recherche de la baie de Monterey. Cette petite créature mesure environ dix centimètres.

The anglerfish: The original approach to deep-sea fishing

The anglerfish: The original approach to deep-sea fishing / MBARI (Monterey Bay Aquarium Research Institute).
La baudroie (Deep-sea anglerfish) : L’approche originale de la pêche au gros – La baudroie des grands fonds est une créature étrange et insaisissable que l’on observe très rarement dans son habitat naturel. Moins d’une demi-douzaine d’entre elles ont déjà été filmées ou filmées par des véhicules de recherche en plongée profonde. Ce petit pêcheur, d’environ 9 cm de long, s’appelle Melanocetus. Il est également connu sous le nom de Black Seadevil et il vit dans les eaux sombres et profondes du canyon de Monterey. Le ROV Doc Ricketts de MBARI a observé cette baudroie pour la première fois à 600 mètres lors d’une expédition de recherche en eau vive en novembre 2014. Nous pensons qu’il s’agit de la première séquence vidéo jamais réalisée de cette espèce vivante et en profondeur. Traduction Google.

Plus d’infos

Le linophryne bicornis un poisson des abysses

Linophryne bicornis (Parr, 1927)
Famille : Linophrynidé
Taille : 3 (mâle) à 18cm (femelle)
Situation: Western North Atlantic, south of Hudson Canyon, 39°5’N, 72°27’W

Le Linophryne bicornis est un poisson des abysses. Dans les zones obscures, il émet une lumière douce au-dessus de sa bouche. De couleur noire luisante, il possède de nombreuses dents acérées. Il mesure environ 17 cm de long et appartient à l’ordre des Lophiiformes.

«Ce poisson possède un mode de reproduction très particulier. Les mâles, beaucoup plus petits que les femelles passent la plupart de leur temps à chercher une femelle, leur odorat très performant les aidant à la tâche. Lorsqu’ils trouvent enfin une partenaire, ils la mordent et libèrent une enzyme, laquelle dissout la peau de leur bouche et de la partie du corps de la femelle également en contact avec l’enzyme. Ainsi le mâle et la femelle fusionnent au niveau des vaisseaux sanguins. Le mâle se met ensuite à mourir tout doucement, perdant ses organes digestifs, puis son cerveau et ses yeux pour ne laisser que sa paire de testicules qui libèrent alors le sperme.»
www.aquaportail.com

Linophryne bicornis - © 2005 Museum of Comparative Zoology, Harvard University
Linophryne bicornis – © 2005 Museum of Comparative Zoology, Harvard University

Plus d’info 

Le chaenophryne longiceps, un poisson des profondeurs

Chaenophryne longiceps (Regan, 1925)
Noms locaux : Doux-rêve, ouvre-boîte
Famille : Actinoptérygiens
Taille : 20 ~24 cm – profondeur 500 – 1000 m – Mers tropicales à tempérées

Les Chaenophryne longiceps, une espèce de poissons récemment découverte au Groenland, sont fascinants. De couleur noire luisante, ils possèdent une multitude de dents acérées. Mesurant environ 17 cm de long, ils appartiennent à l’ordre des Lophiiformes.

Ce poisson possède un mode de reproduction très particulier. Les mâles, beaucoup plus petits que les femelles passent la plupart de leur temps à chercher une femelle, leur odorat très performant les aidant à la tâche.

Lorsque ils trouvent enfin une partenaire, ils la mordent et libèrent une enzyme, laquelle dissout la peau de leur bouche et de la partie du corps de la femelle également en contact avec l’enzyme. Ainsi le mâle et la femelle fusionnent au niveau des vaisseaux sanguins. Le mâle se met ensuite à mourir tout doucement, perdant ses organes digestifs, puis son cerveau et ses yeux pour ne laisser que sa paire de testicules qui libèrent alors le sperme.

Chaenophryne longiceps - Photo Fishbase
Chaenophryne longiceps – Photo Fishbase

Le lompe et œufs de lump

Cyclopterus lumpus (Linné, 1758)
Noms locaux : lump, lièvre de mer
Famille : Cyclopteridés
Taille: 30 à 50 cm (jusqu’à 70 cm) – Mer du Nord, manche, Atlantique

Le Lompe est une espèce de poisson benthique répandu dans les eaux froides d’Atlantique Nord, de la mer du Nord et de la mer Baltique.
Il affectionne les eaux froides et les zones rocheuses jusqu’à 300 mètres de profondeurs.
Ce poisson a un corps massif en forme de ballon et présente une espèce de ventouse mesurant 8 à 10 cm de diamètre à la place des nageoires pelviennes qui lui permet de s’attacher fermement sur les fonds et les rochers. Il se nourrit de mollusques, de crustacés, de vers et parfois de poissons tels les harengs.
La reproduction a lieu de la fin de l’hiver à la fin de l’été selon sa répartition dans les mers. C’est à ce moment qu’il se rapproche des côtes.
Le lompe mesure communément entre 40 et 50 cm pour un poids de 2,5 kg et atteint parfois le taille de 60 cm.

Les femelles sont pêchées à la période du frai pour les œufs connus sous œufs de lump, sa chair ne présente pas d’intérêt gustative.

Cyclopterus lumpus. - By Cephas (Own work) CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons
Cyclopterus lumpus.
By Cephas (Own work) CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons

Le poisson Dracula (Danionella dracula)

Le poisson Dracula, ou Danionella dracula, est une espèce de poisson tropical d’eau douce originaire de Birmanie. Ce poisson est unique en son genre car ses ancêtres ont perdu leurs dents véritables il y a environ 50 millions d’années, mais ont évolué pour développer des crocs en os il y a environ 30 millions d’années. Les mâles de cette espèce possèdent des crocs proéminents qu’ils utilisent pour se battre entre eux.

Ne vous inquiétez pas, ce poisson ne vous mordra pas pendant que vous nagez dans un cours d’eau ou un lac. Il ne mesure que 17 mm de long et n’a été trouvé que dans un seul ruisseau en Birmanie.

Les chercheurs du « London’s Natural History Museum » pensent que ce poisson a perdu ses dents au cours de l’évolution et de la sélection naturelle, remplacées par des os en forme de crocs. Dans un article publié dans le journal de la Royal Society, ils précisent que les mâles utilisent leurs crocs pour bousculer d’autres mâles, mais contrairement à Dracula, ils n’extraient pas de sang.

Poisson Dracula - Photo BBC news.bbc.co.uk
Poisson Dracula – Photo BBC news.bbc.co.uk

Sources documentaires

  • Traduction ericsuchet – http://www.sur-la-toile.com/article-7231-Le-poisson-Dracula.html
  • By Richard Black Environment correspondent, BBC News website

Le poisson-Lune ou Môle

Le poisson-lune, également appelé môle (Mola mola), appartient à la famille des Molidae. C’est le plus lourd des poissons osseux, pouvant peser jusqu’à 2 tonnes.

The monster sun fish caught by W.N. McMillan of E. Africa, at Santa Catalina Isl., Cal. April 1st, 1910. estimated wt. 3500 lbs
Un poisson-Lune capturé par W.N. McMillan of E. Africa, at Santa Catalina Isl., Cal.
1er avril 1910. Poids estimé 1500kg.

Un poisson-lune s’est éclipsé sur le quai à Sète

«Son cadavre joufflu a été aperçu dimanche, flottant sur le Canal royal. Les pompiers l’ont repêché et l’ont déposé sur le quai Adolphe-Merle. Sabrina Briski passait par là avec sa fille, et l’a pris en photo. Pas tous les jours que l’on découvre un poisson-lune échoué à Sète.

Ce spécimen-là, sans doute mort depuis plusieurs jours, devait être très jeune. Ses dimensions, certes, en imposent : environ 75 cm de long pour 45 cm de large. Mais s’il avait vécu plus longtemps, sa longueur aurait pu atteindre 1,80 mètre à l’âge adulte, et son poids… une tonne ! La môle (Mola mola ), plus familièrement appelée poisson-lune en raison de sa forme sphérique, est en effet l’une des plus lourdes espèces de poisson. Elle est répandue dans les eaux tropicales et tempérées du monde entier.

Sa chair et ses nageoires sont très appréciées en Extrême-Orient, notamment à Taïwan et au Japon, mais sa commercialisation est interdite dans l’Union européenne.

Comment un représentant de cette espèce pélagique a-t-il pu se retrouver dans le port de Sète ? Pour Renaud Dupuy de la Grand-Rive, directeur de la réserve naturelle du Grand-Bagnas, il a certainement été victime de ce qui menace le plus souvent ses congénères : être pris au piège des filets, sans doute d’un chalutier. Mais pour Michel Cantou, plongeur scientifique, il est très probable qu’il soit arrivé de lui-même dans le canal. En effet, en raison de la prolifération de méduses, on a relevé la présence de nombreux poissons-lune sur tout le littoral .

Ce petiot aurait-il été victime de sa gourmandise ? En tout cas, resté plusieurs heures affalé sur le quai, il a subi les attaques des mouettes avant d’être finalement ramassé par les services municipaux d’astreinte. Et le poisson-lune s’est définitivement éclipsé.»
Un article publié sur Midi Libre.com le 26 mai 2010 – Sète Insolite

Mola mola - Per-Ola Norman, Public domain, via Wikimedia Commons
Mola mola
Per-Ola Norman, Public domain, via Wikimedia Commons

Un poisson lune très rare s’échoue sur une plage à Lombardsijde

«Un poisson lune très rare s’est échoué jeudi matin sur la plage de Lombardsijde (Belgique) à hauteur du camp militaire. Les pompiers de Nieuwpoort ont emporté le poisson qui mesure près d’un demi-mètre et pèse environ 40 kilos.
« Un poisson lune dans nos contrées reste rare. Il s’agit cependant d’un phénomène qui se produit de plus en plus souvent au cours des dernières années, particulièrement dans les eaux néerlandaises », explique Jan Haelters de l’Institut royal des sciences naturelles de Belgique.

En décembre 2003, un poisson lune encore vivant s’est échoué sur la plage de Middelkerke. En 2005, deux de ces poissons ont été vus en mer et un autre a été retrouvé mort sur la plage de Knokke-Heist. En 2006 et 2007, un poisson lune a également été aperçu en mer.
Le poisson lune, également appelé môle, vit principalement dans l’Océan atlantique. Il se pourrait qu’il passe au cours des mois d’été de l’Océan atlantique à la mer du Nord.
Le plus imposant poisson lune mesuré pesait 3,10 mètres de longueur sur 4,26 mètres de hauteur. Le plus lourd poisson jamais pesé faisait 2.305 kilos. »
– Un communiqué de 7sur7

Poisson Lune - Photo 7sur7, 2008
Poisson Lune – Photo 7sur7, 2008
Rencontre avec un Poisson lune géant !

Rencontre avec un Poisson lune géant ! / Intox.tv
Une rencontre incroyable avec un Mole (poisson lune) géant

Le Pseudoliparis amblystomopsis

Pseudoliparis amblystomopsis (Andriashev, 1955)
Famille : Liparidae
Taille : 20-30cm

Une équipe de chercheurs anglais et japonais a filmé un banc de poissons à 7700 mètres de profondeur dans le Pacifique, au large du Japon. Selon la BBC, les chercheurs ont réussi à capturer des images de 17 poissons inconnus, mesurant environ 30 centimètres chacun..

Ces images montrent des poissons se débarrassant habilement des restes d’un crabe mort. La découverte des chercheurs est surprenante à plusieurs égards. Jusqu’à présent, on pensait que dans les profondeurs marines, les créatures restaient immobiles pour économiser leur énergie. De plus, la pression y est très forte et la nourriture très rare à une telle profondeur. Les poissons doivent donc remonter un peu plus haut pour se nourrir, ce qu’ils ont probablement fait pour trouver le malheureux crabe.

The anglerfish: The original approach to deep-sea fishing

Beyond the abyss / lapz
Les poissons les plus profonds jamais vus.

Le régalec poisson serpent

Regalecus glesne (Ascanius, 1772)
Noms locaux : Serpent de mer, Poisson-Ruban, Oarfish
Famille : Regalecidae
Taille : 5~8 m , taille maximale observée 17 mètres

Le régalec habite toutes les mers, sauf les océans Arctique et Antarctique. Il vit entre la surface et une profondeur de 1000 mètres, selon les observations scientifiques. C’est le plus long des poissons osseux, avec certains spécimens échoués atteignant 5 mètres et un record de 11 mètres de long. Le régalec se nourrit de poissons et de céphalopodes, ce qui lui vaut le surnom de « Roi des harengs ».

Planche N°69 du livre "Le règne animal distribué d’après son organisation" par Georges Cuvier (Tome 8), seconde édition de 1828, représentant Gymnetrus gladius. - Rvalette, CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons
Planche N°69 du livre « Le règne animal distribué d’après son organisation » par Georges Cuvier (Tome 8), seconde édition de 1828, représentant Gymnetrus gladius. – Rvalette, CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons

Oarfish Regalecus glesne December 26th 1993 Isla San Marcos B.C.S. Mexico
Oarfish Regalecus glesne December 26th 1993 Isla San Marcos B.C.S. Mexico

Son allure terrifiante est sans aucun doute à l’origine de nombreuses légendes. Les marins ont longtemps pensé qu’il s’agissait d’un serpent marin.
En réalité, c’est un animal non agressif malgré ses traits de monstre : yeux protubérants, nageoire dorsale rouge et brillante. Sociable, il n’est pas gêné par la présence de plongeurs qui peuvent même le caresser.

Régalec - oarfish
Régalec – oarfish

Un Régalec échoué sur une plage d’Angleterre

«Un poisson de trois mètres de long, de la famille du régalec, a été découvert échoué sur une plage de Tynemouth, a-t-on appris mardi auprès de l’Aquarium de cette ville du nord-est de l’Angleterre.
Un grand poisson des profondeurs a été découvert… échoué sur une plage du nord-est de l’Angleterre. Le poisson de trois mètres de long est un régalec, selon l’Aquarium de Tynemouth, qui a annoncé la découverte mardi 24 février.
Il s’agit d’un ’petit’ régalec, puisque les plus longs spécimens pourraient atteindre jusqu’à 15 mètres de long.
Ces poissons vivent habituellement dans les profondeurs de l’océan Atlantique, jusqu’à près de 1.000 mètres sous la surface, où il se nourrit de plancton. Le régalec a des yeux protubérants et une nageoire dorsale rouge et brillante sur un corps plat.

Une découverte inexpliquée
Mais le régalec reste un poisson mal connu, qui est longtemps passé pour un monstre marin. C’est en effet seulement la quatrième fois qu’il a pu être observé au Royaume-Uni depuis 1981.
Le « roi des harengs » sera autopsié au Blue Reef Aquarium de Tynemouth, pour déterminer les causes de sa mort. Selon Zahra d’Aronville, conservatrice à l’aquarium, « cet individu en particulier est en très bon état et il n’y a à priori o aucune raison qui pourrait expliquer sa mort ».»  
– NouvelObs.com du 25.02.2009

Un poisson de trois mètres de long, de la famille du régalec, a été découvert échoué sur une plage de Tynemouth. - Photo AFP
Un poisson de trois mètres de long, de la famille du régalec, a été découvert échoué sur une plage de Tynemouth. – Photo AFP
GIANT OARFISH: REAL SEA SERPENTS

GIANT OARFISH: REAL SEA SERPENTS / Animal Wire
Oarfish géant : Serpents de mer réels. Des rames géantes dans leur environnement naturel ont été filmées pour la première fois. Mark C. Benfield et son équipe du Gulf SERPENT Project ont capturé ces images étonnantes de rames géantes. Découvrez comment ils ont fait cela et une partie de ce qu’ils ont appris de ces rames.

Le requin-lézard

Chlamydoselachus anguineus (Garman, 1884)
Noms locaux : Requin-Lézard – Requin frangé – requin à collerette – frilled shark
Famille : Chlamydoselachidae

Le requin-lézard, également connu sous le nom de requin frangé ou requin à collerette, est un requin qui ressemble à une anguille et possède des caractéristiques primitives. On le qualifie souvent de fossile vivant car il n’a pas évolué depuis des millions d’années. Il habite les eaux de l’archipel nippon et se trouve à des profondeurs allant de 120 à 1300 mètres dans les mers japonaises.

Le requin-lézard (Chlamydoselachus anguineus) est une espèce des grandes profondeurs, reconnaissable à son allure anguiforme. Il peut atteindre jusqu’à 2 mètres de long. On le rencontre rarement, sauf en cas d’accident, comme une prise à la palangre ou un animal malade.

Le requin-lézard (frilledshark) - Photo www.smh.com
Le requin-lézard (frilledshark) – Photo www.smh.com
Rare, Prehistoric Frilled Shark in Japan

Rare, Prehistoric Frilled Shark in Japan / FreeScienceLectures
Cette espèce de requin préhistorique appelée Frilled Shark est très rarement vue vivante car son habitat naturel se trouve à environ 600 mètres ou plus sous la mer.

En résumé

Les poissons sont des êtres vivants fascinants, qui présentent une grande diversité et une grande adaptabilité. Ils jouent un rôle important dans l’équilibre des écosystèmes aquatiques et dans la chaîne alimentaire. Ils sont aussi une source de nourriture et de loisir.

En outre, les poissons cartilagineux, tels que les requins et les raies, se distinguent par leur squelette composé de cartilage plutôt que d’os. Les poissons osseux, quant à eux, représentent la majorité des espèces aquatiques et possèdent un squelette osseux. Cette diversité reflète l’adaptation incroyable des poissons à une multitude d’habitats aquatiques, allant des abysses marins aux rivières de montagne.

Chaque famille de poissons a développé des stratégies de survie uniques, qu’il s’agisse de modes de reproduction spécialisés, de régimes alimentaires adaptés ou de capacités de camouflage et de défense. Cette richesse biologique est essentielle pour l’équilibre des écosystèmes aquatiques et représente une source inestimable de nourriture, de recherche scientifique et de loisirs pour l’humanité.

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Notes

  1. L’osmorégulation est un processus essentiel au maintien de l’équilibre interne des organismes vivants. Elle consiste en la régulation de la concentration des solutés et de l’eau dans les cellules et les fluides corporels, permettant ainsi le bon fonctionnement des activités biologiques. – www.lalanguefrancaise.com ↩︎


Article mis à jour en août 2023, juillet 2024, publié initialement en 2006.

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