La vieille commune ou Labrus bergylta est un poisson carnassier de la famille des labridés, vivant dans les roches et se nourrissant de coquillages.
Description
Labrus bergylta (Ascanius, 1767)
Famille des Labridés
Autres noms: carpe de mer, coquette, demoiselle, mérou breton
La vieille est un poisson massif avec une seule nageoire dorsale, des lèvres charnues et de grosses dents coniques. Ce poisson arbore une livrée aux couleurs éclatantes.
La taille moyenne se situe entre 30 et 40 cm, mais elle peut atteindre jusqu’à 60 cm.
Habitat
Ce poisson se trouve en Atlantique, Manche, Mer du Nord, vivant entre 1 et 25 m de profondeur. La vieille commune vit en groupe dans les fonds rocheux, les herbiers et les récifs, à une profondeur d’au moins 20 mètres, et trouve également refuge dans les épaves. Sa région de prédilection est dite être la Bretagne.
Elle emploie son mimétisme pour se camoufler dans son environnement, ce qui augmente ses chances de survie face aux prédateurs.
Alimentation
Elle se nourrit de crustacés et de mollusques, se servant de sa mâchoire puissante pour broyer les carapaces et coquilles. Elle est active au début de la journée et pendant la marée montante.
Reproduction
La vieille commune est hermaphrodite, changeant de sexe entre quatre et quatorze ans. La période de reproduction s’étend de mai à juillet. Elle dépose ses œufs dans une cavité tapissée d’algues par le mâle, qui ensuite veille sur le nid jusqu’à l’éclosion. En hiver, elle se retire du rivage pour gagner des profondeurs de 20 mètres ou plus.
Pêche de la Vieille commune
Techniques de pêche
La pêche à la palangrotte, pratiquée au-dessus des épaves ou le long des roches côtières, est une technique efficace.
Comme appâts, la moule, le crabe et l’arénicole sont recommandés. Un montage à potence, avec un fil de 30/100 et un hameçon numéro 2, constitue une bonne configuration de base. Cette technique donne d’excellents résultats avec des appâts carnés, notamment les arénicoles.
La pêche au lancer avec des leurres souples montés sur tête plombée, qui sont animés lentement au fond, est une technique efficace. La touche est souvent explosive, nécessitant de maîtriser fermement le poisson.
Pêche durable
On peut la pêcher toute l’année. En ce qui concerne la pêche récréative, il n’y a pas à ce jour de taille minimale de capture.
Pour ceux qui souhaitent s’essayer à la pêche de la vieille commune, il est important de se renseigner sur les réglementations locales et de pratiquer une pêche responsable. La préservation des espèces et de leur habitat est essentielle pour maintenir l’équilibre des écosystèmes marins et assurer que les générations futures puissent également profiter de la richesse de la biodiversité marine.
Réputation et Utilisation
La vieille souffre d’une mauvaise réputation et est donc peu prisée, sa chair étant molle et pleine d’arêtes. Cependant, bien qu’elle soit souvent reléguée aux soupes et ragoûts, elle possède un potentiel culinaire significatif qui est sous-estimé.
En résumé
La vieille commune, ou Labrus bergylta, est un poisson qui peuple les eaux de l’Atlantique Nord, de la Norvège au Maroc. Ce poisson, qui peut atteindre jusqu’à 60 cm de long, est connu pour sa capacité à changer de couleur, ce qui lui permet de s’adapter à son environnement et de se camoufler parmi les algues et les roches sous-marines.
La pêche récréative de la vieille commune est une activité appréciée par les amateurs de pêche, notamment pour le défi qu’elle représente. La vieille commune est un poisson robuste et combatif, ce qui en fait une prise valorisante pour les pêcheurs sportifs.
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Autres ressources
- Labrus bergylta | DORIS (ffessm.fr)
- Pêcher la vieille du bord au leurre (www.peche.com)
- La vieille commune jouie d’une mauvaise réputation (poiscaille.fr)
- Poissons de mer
Article mis à jour en 2022, publié initialement en 2018