Le baliste est un poisson connu également sous le nom de « bécune », arbalétrier ou cochon de mer, c’est un poisson des eaux tropicales et habite les récifs coralliens.
Description
Balistes capriscus (Gmelin, 1789)
Famille des Balistidés
Autres noms: bécune, arbalétrier, cochon de mer
Zone géographique: Méditerranée, Atlantique
Espèce au statut de conservation vulnérable(VU)
Le baliste pêché sur nos côtes peut atteindre 40 cm mais sa chair n’est pas comestible.
Il est pourvu d’un corps profilé en forme de torpille, de gros yeux et d’une mâchoire inférieure proéminente armée par une série impressionnante de petites dents pointues qui en font un excellent prédateur (coquillages et crustacés).
Sa peau est recouverte d’écailles rugueuses, la bouche est petite par rapport au corps et à la taille de la tête. Son corps est brun jaunâtre, orné de lignes et motifs bleutés. Les nageoires sont également bleutées.
Ce poisson vit sur des fonds rocheux à partir de dix à quinze mètres de profondeur en saison chaude. Il meurt en dessous d’une eau de 13-14 degrés. Le baliste gris, observé en Manche, vit le long des côtes africaines, méditerranéennes.
Des balistes observés jusqu’en Mer du Nord
Le baliste est un poisson que l’on rencontre communément en Méditerranée et pourtant des témoignages montrent que l’on peut aujourd’hui le rencontrer sur l’ensemble des côtes françaises.
« Des balistes, nous en voyons par bancs de 50 à 100 spécimens. Nous en pêchons régulièrement.
– commentaire laissé sur le site en 2009 par vanlor.
C’est excellent comme poisson. Il s’épluche comme une raie: faire une entaille sous l’ouïe, passer le doigt dans l’entaille et tirer sur la peau de toute ses forces.
Nous habitons le Morbihan et pêchons à Fort Bloqué (fort de Keragan) dans la commune de Plœmeur dans le Morbihan. »
« Des pêcheurs du Nord-Pas-de-Calais ont également ramené dans leurs filets des balistes, poissons devenus plus fréquents sur nos côtes. Des balistes ont aussi été repérés jusqu’en Irlande, probablement à cause de la lente dérive septentrionale de larves dans les eaux de surface chaude et sursalée qu’elles affectionnent. »
– Karine Leroy – Paris-Normandie
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Article mis à jour en 2022, publié initialement en 2017
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