Une histoire oubliée ressurgit en novembre 2019, racontant qu’une créature fantastique, le dragon de Calais, est sortie des galeries souterraines pour veiller sur les terres et les mers du Nord.
La légende du dragon de Calais
La légende raconte que depuis la nuit des temps et sous l’épaisse croûte terrestre, des profondes galeries oubliées relient les mers et les continents. De nombreuses créatures fantastiques y évoluent. Parmi celles-ci, se trouvent les dragons, les gardiens du monde et garants de son équilibre.
On dit également que les villes seraient les portes pour accéder au monde souterrain. Ces portes seraient scellées par des pierres sacrées.
Ce serait lors de travaux menés au port de Calais, que les ouvriers auraient descellé sous la mer, la pierre sacrée qui verrouille la porte du Nord. Une créature fantastique réussit à franchir la porte vers notre monde: le dragon de Calais qui veille sur les terres et les mers du Nord.
Cette histoire oubliée de tous a ressurgi brusquement ce 1er novembre 2019, imaginée par François Delarozière et de la compagnie La Machine..
Le dragon, la bête de l’Apocalypse
Dans la tradition occidentale, le dragon est une créature reptilienne ailée liée à la terre et au feu, deux puissants symboles des forces de la Nature. Des Dieux et de nombreux héros humains les combattront afin d’établir l’ordre sur le monde.
Les religions comme le Christianisme les traduiront comme symbole du Mal, de la bête de l’Apocalypse, bref l’incarnation de Satan. Ils garderont par la suite cet aspect sauvage et deviendront des gardiens c’est à dire la plupart du temps associées à la surveillance de quelque chose.
Le dragon de Calais de retour de Blériot-Plage./ Chtipecheur
Le dragon, une superbe machine
Cette machine titanesque a été conçue spécialement pour Calais par François Delaroziere, dans les ateliers de la compagnie La Machine à Nantes. Dans les rues de Calais, le dragon ne passe pas inaperçu. Il y a la possibilité d’accéder à la créature par un escalier prévu à cet effet, construit le long de sa queue.
Le Dragon de Calais est une construction monumentale en acier et bois sculpté, dont la particularité est une mobilité inspirée de la motricité des reptiles.
Il est très expressif, crache du feu, de la fumée et de l’eau sous différentes formes. De la brume s’échappe de son corps par une trentaine d’évents.
Ses yeux, ses paupières, ses oreilles, sa bouche, sa langue, ses nageoires sont mobiles. Il peut se coucher, se lever, courir jusqu’à 4 km/h et battre de ses ailes en toile épaisse.
Ville de Calais
| Hauteur | 10 à 15 m |
| Largeur | 5 à 17,5 m ailes déployées |
| Longueur | 25 m |
| Poids | 72 tonnes |
| Vitesse | 0 à 4 km/h |
| Matériaux | bois, métal, cuir, toile, cuivre |
| Effets | respiration, fumée, flamme, jet d’eau, son |
| Manipulation | 4 à 17 personnes (spectacle) |
| Capacité | 50 à 60 personnes transportées |
Comment le voir ?
Lors de la saison estivale, les voyages du Dragon reprennent sur le parcours jusqu’à Blériot-Plage. Vous pouvez le voir à la plage de Calais (accès libre et gratuit).
Un voyage à bord, d’une durée de 45 minutes à une heure et commenté par les machinistes, est également possible.
Tarifs et horaires sur le site www.compagniedudragon.com.
En résumé
Le dragon de Calais peut se déplacer dans la ville, cracher du feu, de l’eau et de la fumée, et transporter jusqu’à 60 passagers sur son dos. Il est devenu une attraction touristique majeure depuis son inauguration en 2019.
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Article mis à jour en 2024, publié initialement en 2022.
